Le porte-parole du leader de l’Union des forces républicaines (UFR), Mohamed Tall, dit apercevoir une lueur d’espoir dans le dialogue en cours entre le camp présidentiel et l’opposition, en prélude à l’organisation de l’élection présidentielle du 11 octobre prochain.
« Ce n’est pas facile en ce début mais j’espère que nous aboutirons à des solutions consensuelles. L’esprit d’ensemble n’est pas totalement mauvais. Il y a des motifs d’espérer. Surtout que les représentants de la communauté internationale sont dans la salle à titre d’observateurs. De par leur présence, les différents acteurs sont obligés à faire plus de retenue, à moins d’excès et à plus d’effort dans la recherche du consensus. Nous avons fort heureusement reçu la lettre de la CENI prenant acte de la décision d’annuler le chronogramme des élections communales. Ce qui nous a permis d’aborder les discussions sur le fond. Nous avons commencé par les délégations spéciales. Nous avons argumenté dans le sens d’une double situation illégale qui a été créée. L’une, c’est l’expiration des mandats. Et l’autre, c’est l’installation des délégations spéciales de manière illégale. Dans les deux cas, nous avons soutenu que la seule chose qui peut régulariser cette situation, c’est la tenue des élections puisque dans le cas des mandats échus, il faut des élections et dans le cas des délégations spéciales, c’est pareil. Quant à la mouvance, elle a demandé de trouver éventuellement une formule pour essayer de faire l’économie des élections. Nous nous sommes séparés à ce niveau et les discussions reprennent ce mardi. Nous avons commencé par les délégations spéciales mais il y a également le fichier électoral, la CENI, le calendrier électoral, l’indemnisation des victimes, la poursuite des auteurs des violences politiques ».
in guineenews