Dans la forêt de situations insolites que tout habitant ou simple visiteur de Conakry peut constater, figure en bonne place, les sirènes utilisées à outrance dans la circulation par de nombreux puissants du pouvoir.
Ce phénomène faisant désormais partie du lot quotidien des Conakrykas, en plus des embouteillages monstres sur des routes étroites, défoncées et parsemées de nids de poules. Des sons assourdissants raisonnant le plus souvent à des heures de pointe, c’est à dire en début de matinée et en fin d’après midi ( heures de départ pour le travail et heures de retour du travail), obligeant les automobilistes à libérer la voie à des nababs des tropiques comme si l’on avait à affaire à des interventions d’ambulances, de camions de pompiers ou de patrouilles de police. Une façon de montrer au peuple, leur suprématie. Des ventrus mégalomanes confortablement affalés dans des sièges de grosses cylindrées pourtant achetées avec l’argent du contribuable, méprisant le peuple qu’ils sont censés servir.
Des attitudes qui sont à bannir surtout quand on veut voir émerger une société démocratique. Il faudrait que des mesures courageuses soient prises en haut lieu pour sanctionner ces genres de comportements qui sont irresponsables mais aussi irrespectueux du peuple.
