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GUINEE : Le changement promis en 2010 a tout simplement viré au cauchemar. Nous ne pouvons faire l’économie d’une insurrection généralisée pour chasser Alpha Condé et ses fripouilles.

septembre 4th, 2019 | par Leguepard.net
GUINEE : Le changement promis en 2010 a tout simplement viré au cauchemar. Nous ne pouvons faire l’économie d’une insurrection généralisée pour chasser Alpha Condé et ses fripouilles.
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Depuis son accession à la souveraineté internationale, la Guinée apparait comme le pays des heurts et malheurs. Et on a comme l’impression qu’elle est la seule héritière de toutes les malédictions célestes du monde. Son histoire reste traversée par de grosses tempêtes dont les séquelles pèsent encore sur les pauvres populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Le changement promis en 2010 a tout simplement viré au cauchemar. En neuf ans, le pays a basculé d’un absolutisme à un autre. De celui militaro-affairistes ignare des héritiers testamentaires de Lansana Conté, à celui plus régressif, plus méchant, haineux, et encore plus dangereux de M. Alpha Condé. Il ne serait donc pas exagéré d’affirmer que notre pays est tombé de CHARYBDE EN SCYLLA.
Notre pays est toujours entre les mains de VRAIS TOCARDS encroûtant d’une extrême sauvagerie qui ne fait que perpétuer sa tragédie. Ce qui est socialement insupportable et humainement dégradant. Décidément la bêtise humaine est impénitente !
Les Guinéens ne se font plus d’illusions car , ils ont compris que « le leader historique » sans historicité, n’est qu’un pur produit de magouilles électorales de réseaux mafieux qui ne reculera devant aucune ignominie, ni aucune bassesse pour se maintenir au pouvoir. Dans sa fuite en avant, il a transformé notre pays en un SANGLANT champ clos, à quoi il résume la Démocratie.
Le présent est identique en tout point au passé sanglant et mafieux de l’histoire de notre pays.
Ainsi, chaque jour amène une nouvelle déstabilisation, une nouvelle inquiétude. Face à cela, les anciens prédateurs redevenus les nouveaux maîtres dans la plus parfaite impunité continuent de narguer les populations de plus en plus miséreuses. Ainsi, toutes les valeurs de probité et d’impartialité qui fondent tout esprit Républicain sont battues en brèche. C’est le triste retour de cette Guinée où la corruption, la haine et, la violence ont toujours triomphé, au point qu’il s’est développé un climat des plus insupportables et des plus détestables.
CONSEQUENCES D’UNE TELLE SITUATION EST L’INSTALLATION D’UN DESARROI POLITIQUE, ECONOMIQUE ET SOCIAL.
Nous vivons à nouveau une époque qui vaut bien toutes les autres, une époque aussi effroyable que les autres dominée par le mensonge, la terreur, l’impunité et l’ethno-stratégie érigée en mode de gestion des affaires du pays.
Tous les problèmes se posent désormais en termes de survie : l’économie sombre, la société est en pleine déliquescence. La misère rampante, envahissante, l’exclusion, la précarité, les compétences et les talents sont jetés comme des kleenex ou embastillés. La déchirure sociale, les nuées de pauvres sont légions et n’épargnent aucune ethnie. L’identité même de la Guinée est menacée.
Notre pays se trouvant une nouvelle fois dans une période très grave de son histoire est entrée dans une phase d’instabilité qui accélère sa descente au purgatoire. Ce qui arrange bien notre fameux « PROFESSEUR » qui le mène inexorablement vers le chaos.
ALORS QUESTION : N’Y-A-T-Il PAS EN GUINEE UN SEUL HOMME D’ETAT CAPABLE DE RASSEMBLER LES GUINEENS AUTOUR D’UN PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT PLUTÔT QUE DE SON ETHNIE ? EN CETTE PERIODE CRUCIALE DU DEVENIR DE NOTRE PAYS QUI SOMBRE DE PLUS EN PLUS DANS LE CHAOS, LA QUESTION MERITE D’ETRE POSEE.
Car, en 60 ans d’indépendance, malgré ce que l’on a pompeusement qualifiée de « Première élection démocratique de la Guinée indépendante », notre pays offre toujours l’ubuesque visage des tyrannies africaines saugrenues et dégénérées. UBU est en Guinée et s’appelle Alpha Condé. Il est le parrain d’un conglomérat mafieux de la pire espèce, qui exerce une décadente influence sur les Guinéens. En dépit du changement idyllique promis, la descente aux enfers continue pour les guinéens qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Pour M. Alpha Condé, gouverner n’est pas une question de compétence. Il est le chef de l’État, le pivot du pouvoir qu’il exerce en solitaire et en assume toute l’autorité. Plus rien n’existe autour de lui, sinon une armée de courtisans, serviteurs zélés, guettant les intentions du « prince » pour essayer de les anticiper et glaner sa confiance. Toutes les institutions républicaines : Assemblée nationale, Cour suprême, Conseil économique et social, Conseil national de la communication, Cour des comptes, sont en réalité vidées de leur contenu. La Démocratie dont on nous gargarise n’est qu’un fascisme déguisé.
Depuis 9 ans, c’est le grand brouillage politique. Les vrais enjeux sont à des années lumières des préoccupations du sieur Alpha Condé qui est un individu dangereux et un affreux manipulateur. Ce pseudo-président sans état d’âme et sans envergure, ne peut rompre avec son passé criminel crapuleux et humiliant pour sortir notre pays de l’ornière.
Depuis la fin des communales, le pays est paralysé. Le rejet social du pouvoir de M. Alpha Condé est plus qu’une évidence, c’est une réalité. Il est de plus en plus isolé. Le pays est au bord du chaos, la société en lambeaux. Mais il n’en a cure.
Son seul souci est de poursuivre sa politique mafieuse et de terreur pour consolider son pouvoir qu’il veut perpétuel. Il est déterminé à y parvenir quelque soit le prix à payer pour les Guinéens. En politicien retors, il ne peut pas ignorer sur quel chemin et vers quels abimes il est entrain d’entrainer notre pays qui n’est pas le sien. Lui est-il encore possible de changer radicalement de politique et de renverser le cours des évènements qu’il a lui-même déclenchés ? L’hypothèse, chaque jour devient de plus en plus improbable. En tout cas, l’immense majorité des Guinéens sentent obscurément qu’à force de duplicité et de contradiction, la période ouverte par l’accession au pouvoir du fameux « Professeur » Condé se terminera très mal pour lui et toutes les fripouilles qui l’assistent dans son funeste projet de troisième mandat.
Nous ne pouvons faire l’économie d’une insurrection généralisée pour chasser très rapidement ce Président à la frivolité légendaire dont la fonction devrait être normalement empreinte d’une certaine solennité. Mais, qui, malheureusement, continue avec beaucoup de désinvolture, voire de provocations et de mépris, de nous narguer. Les prochains jours nous édifieront. QUI VIVRA VERRA.
CASIMIR DE LA VIGNE DISAIT A JUSTE TITRE QUE : « TOUT POUVOIR EXCESSIF MEURT PAR SON EXCÈS MÊME ».
Dr Abdoul Baldé (France)

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