« Cet article de Dr Abdoul Baldé sur les massacres du 28 septembre 2009 remonte au 7 mais 2017. En plein débat sur le procès de ces massacres, nous avons jugé utile de le publier de nouveau. Bonne lecture ».
C’est un secret de polichinelle d’affirmer que depuis l’arrestation et l’extradition du Dr. Toumba Diakité, il souffle un vent de panique à Kaloum. M. Alpha Condé et tous les autres protagonistes des massacres et viols, malgré l’air bravache qu’ils se donnent rient tous jaunes. Ils dépriment tous à cause de ce cadeau « empoisonné » que Macky Sall leur a fait. Cadeau « empoisonné » parce que, si le capitaine Aboubabcar Sidiki DIAKITÉ dit TOUMBA n’est pas empêché de parler, il a de quoi faire tomber plusieurs fois le pouvoir de Conakry. Or il y a plusieurs moyens de l’empêcher. Certains ont déjà commencé d’être déployé: chantages affectifs par le biais des parents, corruption financière (on parle de plusieurs dizaines de millions de dollars), possibles menaces sur sa vie…
M. Alpha Condé n’a jamais eu la volonté de démêler l’écheveau que constitue cette barbarie moyenâgeuse dont il fut et demeure pourtant le principal bénéficiaire. C’est lui qui depuis 7ans, par des manœuvres dilatoires variées, empêche toute enquête sérieuse, et de ce fait, contrarie toute manifestation de VERITE dans cette Affaire.
La preuve ? En pleine campagne pour la présidentielle de 2015, M. Alpha Condé ne déclarait-il pas à Kassa (île aux larges de Conakry) qu’il a demandé aux Blancs d’abandonner les poursuites contre les principaux responsables des odieux massacres et viols du 28 septembre 2009.
En outre, lors de son dernier séjour à PARIS sur invitation du président répudié François HOLLANDE, il réaffirme sa volonté de torpiller toute enquête visant à établir la culpabilité des Responsables des crimes abjects du 28 Septembre 2009 à Conakry dont certains sont des notabilités gouvernementales de son pouvoir. Car à l’Elysée, n’avait-il pas encore déclaré, que les bourreaux comme Sékouba Konaté, Isto KEIRA, TIEGBORO, Tibou KAMARA… sont « innocents », alors que leur responsabilité est presque évidente dans la commission des crimes du 28 Septembre 2009. M. François HOLLANDE et certains de ses proches, semblaient appuyer la curieuse démarche de M. Alpha CONDÉ.
Cette mansuétude tout à fait étrange de certains notables politiques de FRANCE pour M. Alpha CONDÉ sur cette question, devrait susciter l’inquiétude des GUINEENS, notamment celle de la JEUNESSE.
MACKY SALL balance du sable dans l’attièke de son « ami » ALPHA.
L’arrestation et l’extradition de TOUMBA est un des effets collatéraux de la guéguerre que se mènent Alpha Condé et Macky Sall. En effet, bien avant la crise gambienne, Macky et Alpha ne filaient plus le même coton et pour cause, l’épidémie du virus à l’Ébola est passée par là. L’un, Macky voulait stopper la propagation du virus, et ainsi protéger ses populations de l’épidémie, alors que l’autre, Alpha CONDÉ, n’ayant aucune ATTACHE dans « son » pays, favorisait la propagation de ce même virus, parce que, disait-il, le virus à EBOLA serait une « opportunité » à exploiter.
L’ex-homme fort de Gambie M. Yahya Jammeh
La suite est connue : le SÉNÉGAL en a été bien protégé. Dans le même temps, le virus faisait des ravages dans le pays que M. Alpha CONDÉ prétend être le « sien ». Etant un vindicatif de nature, il profite de la crise post-électorale en Gambie pour mettre Macky Sall en difficulté. Il apportera donc son soutien à Yaya Jammeh. Ainsi son conseiller Tibou est précipitamment dépêché à Banjul pour convaincre Jammeh de revenir sur la reconnaissance de sa défaite électorale pourtant évidente. Ce qu’il fit sans se faire prier. On connait la suite.
Macky de manière très diplomatique réussit à faire pencher la balance de son côté. Il voulait vraiment en finir avec la rébellion de la Casamance financée et entretenue par Yaya JAMMEH. À peine la crise gambienne résolue, ses dégâts collatéraux ne se firent pas attendre.
Une armée mafieuse au service d’une fausse démocratie
A bien y réfléchir, le banditisme militarisé des années 90, ainsi que les massacres perpétrés par l’ « armée » guinéenne sur le pont du 8 Novembre en 2006-2007, peuvent être considérés comme des signes annonciateurs des abjections du 28 Septembre 2009 au stade du même nom à DONKA. Un seul acteur criminel, usant d’une violence inouïe contre le peuple dont il est pourtant issu : l’armée « guinéenne », précisément le « général » Sékouba KONATÉ, Pivi dit COPLAN, Moussa Dadis CAMARA, et certains autres.
En Guinée il n’y a jamais eu une Armée Républicaine. Elle a toujours été du côté du déshonneur, chargée de l’animation des terribles prisons du PDG et des répressions sanglantes des manifestants pacifiques avec le PUP. En 1990 des officiers supérieurs dont le Général MAMADOUBA TOTO CAMARA, RESCO CAMARA et le Colonel AMADOU BANGOURA recrutent clandestinement des adolescents qu’ils entrainent aux maniements des armes avec pour mission semer la terreur pour dépouiller les paisibles populations.
On se souviendra que lors du procès de ces adolescents : MATHIAS, INDIA KALLA, BEN MALIFA, SOUKA et autres avaient avait exigé la comparution de tous ses hauts gradés. Bref ! Le jeune Souka avait soutenu mordicus que tous les chefs guinéens de l’époque collaboraient avec eux et que c’étaient les chefs militaires qui leur fournissaient des armes et qu’ils sont tous des bandits au sommet de l’État fictif, violent et prédateur.
Ces adolescents furent condamnés à de très lourdes peines, tandis que leurs commanditaires se la coulent douce avec les fruits de leurs rapines.
En 2007 cette même armée s’était comportée en troupe coloniale d’occupation dans son propre pays, à l’encontre des populations désarmées. Souvenez-vous de l’expédition meurtrière organisée à partir du pont 8 novembre contre de pacifiques adolescents manifestants pour le changement. Sékouba Konaté alors commandant et son ami Dadis étaient déjà les organisateurs de cette expédition sanglante.
En 2008 comme leurs ainés en 1984 ils ramassent le pouvoir et deviennent les nouveaux maitres du pays. Ils se regroupent au sein du CNDD (Conseil National pour la Démocratie et le Développement), qui se révélera comme une entreprise criminelle dépourvue de scrupules. Une association composée d’un monde hétéroclites de militaires et de civils tous plus incultes les uns que les autres, assistés de tenanciers de bars, de boites de nuits et, de convoyeurs de drogue. Et comme d’habitude, les guinéens croient naïvement à cette nouvelle mafia. Pour laquelle la Guinée n’est qu’un sanglant champ clos à quoi se réduit la démocratie.
Comment en sommes nous arriver à une telle situation ? C’est par la banalisation du MAL par une IMPUNITE NOTOIRE ET LA PERTE DE TOUTES NOTIONS DE VALEURS.
L’histoire de notre pays, nous apprend qu’il est tellement plus facile d’être un traitre, un versatile, ou un planqué que de se battre pour des causes justes. S’il est vrai que c’est par la fidélité, le courage face à l’adversité et le sens de l’honneur, que les grands hommes sont entrés dans l’histoire, il n’en demeure pas moins vrai qu’en Guinée, les médiocres y ont accédé, parce que justement ils en manquent et, parce qu’ils ont élevé leurs petites veuleries en actes ignobles, en déloyauté ou en trahison. C’est bien les cas du leader historique sans historicité, le perpétrateur, du Général autopromu Sékouba Konaté le Co-perpétrateur et, de leur éminence grise un certain Tibou Kamara l’homme qui chuchote toujours aux oreilles de ses différents mentors, le temps qu’il s’estime capable d’occuper lui-même le fauteuil de ceux qu’il « conseille ». Et il s’y prépare. Il créera les conditions qui le mettront en situation de rapter le palais SEKHOUTOUREYA. Les abominables crimes contre l’Humanité n’ont pas encore livré tous leurs secrets.
Entre Alpha Condé et les autres acteurs des massacres du 28 septembre 2009 c’est je te tiens par la barbichette, tu me tiens par la barbichette et le premier qui bouge est mort. Alors chacun d’eux y va par petites touches.
ALPHA CONDE LE PERPETRATEUR INCONTESTE DES MASSACRES OU LA JOUISSANCE INDECENTE D’UN POUVOIR AYANT POUR SOCLE, DES MONTAGNES DE CADAVRES D’INNOCENTES VICTIMES ET DE FEMMES VIOLÉES. C’EST LUI QUI TAPI A L’OMBRE, TIRE LES FICELLES DE CETTE SORDIDE AFFAIRE DEVENUE UNE ARME CHANTAGE.
Avec cette branche armée il participe très activement à toutes les tentatives de déstabilisation de la Guinée par des incursions rebelles le long des frontières. D’ailleurs il sera arrêté en région forestière dans une tenue de camouflage peu habituelle et sera condamné par la justice, et plus tard gracié par Lansana Conté.
Pour noyer le poisson, notre Général d’opérette a déclaré dernièrement que ce sont les hommes de Dadis basés à Kaléta qui ont massacré et violé le 28 septembre 2009. Soit ! Pourquoi c’est seulement maintenant qu’il le dit ?
Par contre de nombreux témoignages concordants ont rapporté la présence dans le stade le jour des massacres aux côtés des bérets rouges, de CIVILS vêtus de pantalons treillis et de T-shirts de diverses couleurs avec ou sans marques commerciales (Samsung, Chelsea), avec des bandeaux ou foulards rouges autour de la tête, des bras ou des poignets et, armés de couteaux. Certains affirment qu’il s’agit des hommes d’un certain FATOU LAYE TOURE. Ces hommes pourraient tout aussi être des mercenaires recrutés par la branche armée du commanditaire.
Question : Comment Toumba qui avait toute l’armada de Dadis à ses trousses s’est-il évaporé et atterri à Dakar comme par magie ? Là aussi on peut regarder du côté du réseau sénégalais de Alpha Condé dont beaucoup émargent aujourd’hui sur le budget de la Guinée où tous les mois ils sont payés en million de dollars. Alors que les guinéens croupissent dans une misère incommensurable.
DADIS L’ENFANT DE KOULE, LE PHENIX QUI RENAIT DE SES CENDRES RETENU À OUAGA CONTRE SON GRE CONTINUE DE HANTER LES NUITS DE SON « AMI » SEKOUBA, DE TOUMBA ET DE LEUR COMMANDITAIRE.
Avouons que l’enfant terrible de Koulé est un dur à cuire et en plus il a la baraka. Deux balles dans la tête et toutes les humiliations subies à Ouaga sous l’œil attentif de ses compatriotes n’ont en rien entamé sa détermination à rentrer en Guinée pour faire face à la justice de son pays. Il l’a dit il est RESPONSABLE, il assume mais n’est pas COUPABLE. Il est déterminé à revenir au bercail pour se défendre. Mais pourquoi alors M. Alpha Condé s’oppose-t-il par tous les moyens à son retour ? Tout se passe avec Dadis comme si son exil est devenu un BANISSEMENT comme c’était le cas à l’époque coloniale.
Dans cet imbroglio politico-mafieux, Dadis a été victime d’une véritable conspiration orchestrée et menée d’une main de maitre par une clandestine françafrique. La marche pacifique organisée par l’opposition pour dire non au pouvoir kaki fut une belle occasion pour les concepteurs de cette odieuse intrigue. Une dernière rencontre est organisée au camp Samory à la veille de la marche pour peaufiner les derniers règlements.
Le commanditaire abandonne ses amis de l’opposition et va se planquer en Europe pour une mission dont lui seul connait.
Le Ministre de la défense aussi trouve un alibi qu’il croit être en béton. Il part en mission dans le pays profond. C’est l’ancien Secrétaire permanent du CNDD le colonel Moussa Kéita qui dans une de ses interviews avait levé le coin du voile de cette CABALE. Il avait dit que le Général Sékouba a fait un Coup d’État contre Dadis pour les 22 millions de dollars offerts par la SAG. Cela peut paraitre vrai parce que c’est l’âpreté au gain qui a toujours motivé notre Général.
Même si ce n’est pas pour cette raison seulement, Dadis a bel et bien été victime d’un piège planifié et exécuté d’une main de maitre. Les massacres et viols du 28 septembre 2009 n’étaient que la première phase de cette vaste cabale pour l’affaiblir et le discréditer aux yeux de l’opinion Internationale. L’absence simultanée et opportune de Conakry des sieurs Sékouba KONATÉ et Alpha CONDÉ, le jour des massacres, intrigue plus d’un Guinéen. Car dans ces situations, il n’y a pas de hasard.
Dans une seconde phase on l’oppose à son pistoléro Toumba Diakité auquel on dit que son mentor veut lui faire porter seul toute la responsabilité des massacres du 28 septembre. On le met sous pression aussi et, moyennant une très forte somme d’argent, le commanditaire des massacres et ses amis lui demandent de mettre son mentor hors d’état de nuire. Et que plus tard il serait gracié. Il vous souviendra que dès la prise de fonction de Sékouba Konaté pour assurer la seconde transition, Toumba lui avait demandé de le gracier. Bizarre non !
Comme par hasard ce jour aussi tout comme pour les massacres et viols notre Général était absent. Il était encore en mission d’État au Liban. Mais le crime parfait n’existe pas. Et comme le disait Colombo tout finit par se savoir.
Par miracle serait-on tenté de dire Dadis échappe à la mort, il n’est que grièvement blessé. L’enfant terrible de Koulé a la BARAKA. Il est évacué à Rabat. Ce qui ne facilite pas les choses pour les commanditaires. Le 29 décembre 2009 Sékouba Konaté se rend alors à Rabat pour s’assurer de l’état de santé de son « ami ».
Son diagnostic est sans appel « On ne peut rien tirer de Dadis ». Il rajoute qu’il n’y avait plus rien à faire pour lui. Il donne ainsi le signal à ses amis pour la troisième phase de l’opération qui se déroulera à OUAGA sous la bienveillance du beau BLAISE, l’autre parrain du commanditaire.
Lors de la signature des fameux accords de OUAGA, Sékouba parade dans son impeccable tenue de PARA COMMANDO, Dadis son frère d’armes à ses côtés est dans un état pitoyable, vêtu d’une tenue Kaki tout droit sorti d’un souk Marocain. Sur la photo de famille le Beau Blaise n’est pas en reste il est vêtu dans un costume impeccable.
Dadis vaincu, il fallait l’humilier, en lui ôtant toute dignité avant de le contraindre à vivre en exil. Cette photo est ensuite placardée à tous les carrefours stratégiques de Conakry notamment à l’entrée du palais du peuple dans l’indifférence Générale.
Qui peut comprendre que DADIS seul soit désigné à la vindicte africaine, et le « général » Sékouba KONATE le véritable CO-PERPETRATEUR des viols et massacres, désigné président de la transition ? Il y a un mystère que les négociateurs des accords de OUAGA devraient expliquer aux Guinéens.
Aussitôt la passation de pouvoir terminée, Sékouba qui pensait pouvoir trôner au poste stratégique de Ministre de la Défense se retrouve en exil à un poste fictif : PATRON D’UNE FORCE AFRICAINE EN ATTENTE. C’est le début d’une vie d’errance qui n’en finit pas.
La boucle est bouclée. Le commanditaire des abjections du 28 septembre 2009 tient la réalité du pouvoir : le décret. Il entame sans tarder ses petits règlements de compte. Il nous apprend que son bienfaiteur à vider toutes les caisses de l’État il n’y reste plus que 400 dollars. Ce qui est vrai d’ailleurs. Mais lui aussi ne fait rien d’autre que vider la Guinée de toutes ses richesses. Après avoir lamentablement échoué à une tâche qu’il n’était d’ailleurs pas en mesure d’assumer, Alpha Condé veut briser les guinéens en tant que peuple par son jeu criminel.
SEKOUBA KONATE L’UN DES MAILLONS FORTS DES MASSACRES LE COPERPETRATEUR DES MASSACRES EST LE PRISONNIER PERSONNEL DE M. ALPHA CONDE. Il A DE PLUS EN PLUS LE MAL DU PAYS, Il DEPRIME ET SE FOURVOIE A CHACUNE DE SES SORTIES MEDIATIQUES.
Contrairement à son « ami » Dadis, notre Général Ministre de la défense et N°3 du CNDD au moment des faits dit n’être ni RESPONSABLE, ni COUPABLE de quoi que ce soit dans cette sordide affaire. D’ailleurs il ne rentrera pas en Guinée et refusera d’être entendu par la justice guinéenne. Il préfère aller à la CPI où il dit avoir déposé la liste des responsables des massacres et viols. Curieux soldat ! Il fait confiance dans la « Justice » des puissances occidentales, mais récuse celle de son pays, tout en la ridiculisant. Et voilà l’attitude de celui qui est présenté comme le « père de la démocratie » par son clan médiatique. Malheureuse GUINÉE !
« Nous ne sommes trahis, dit meredith, que par ce qu’il y a de plus perfide en nous. » Cet aphorisme s’applique bien à notre Général d’opérette.
Sékouba Konaté c’est en réalité le piégeur piégé serait-on tenté de dire. Avant de remettre les clefs de la maison Guinée à Alpha Condé, Sékouba KONATE très probablement sur les conseils de son éminence grise le trouble Tibou Kamara piège le pouvoir d’Alpha Condé en lui léguant 43 ou 45 généraux, 350 ou 300 colonels et un nombre incalculable de commandants et de capitaines.
De ce fait, il place durablement le pays sous la coupe d’une armée non républicaine, qui est en réalité un agrégat de milices personnelles et ethniques que lui-même entend manipuler pour son propre compte, afin de hâter son retour au pouvoir. Ce qui explique le bras de fer engagé à l’aéroport de Conakry par son homme de confiance le trouble Tibou KAMARA contre celui qu’il a installé à sékoutouréyah.
À l’époque Sékouba Konaté disposait dans les camps de CONAKRY, 1000 à 1300 hommes qui n’obéiraient qu’à lui. Et depuis le MAROC, il leur aurait ordonné d’exfiltrer le sieur Tibou KAMARA par tous les moyens. Ce qu’ils ont d’ailleurs fait avec la complicité explicite des généraux comme Mathurin BANGOURA, Korka DIALLO, Toto CAMARA, NOUHOU THIAM etc.
En pervertissant le suffrage universel pour imposer aux guinéens leur homme, le Général Sékouba Konaté et Tibou Kamara pensaient que la survie de leur propre rapine passait par l’intronisation d’un RASTIGNAC DE BISTROT plutôt qu’un véritable homme d’État.
On apprend à un vieux singe à faire de la grimace. Condamné à un exil forcé, ils se rendent compte, qu’ils ont été les dindons de la farce démocratique qu’ils ont organisés.
EL TIGRE EST TOUJOURS À L’AFFUT DE LA MOINDRE NOUVELLE SUR LES MASSACRES ET VIOLS DONT IL FUT COPERPETRATEUR AVEC CELUI QUI EST TAPI A L’OMBRE ET TIRE LES FICELLES DE CETTE IGNOBLE AFFAIRE DEVENUE UNE ARME DE CHANTAGE POUR LUI.
Dès que les crimes et massacres du 28 septembre 2009 refont surface le Général félon Sékouba Konaté perd tout sang-froid. Il déprime et noie ses soucis dans l’alcool.
Avec l’arrestation et l’extradition de Toumba, Sekouba Konaté sait que Toumba parlera si on ne l’élimine pas. Car depuis son retour à Kaloum, tous les membres du CNDD et Alpha Condé rient jaune, et dorment très peu. Notre « général » d’opérette panique de plus en plus car il sent que l’étau se resserre autour de lui.
Lors de sa sortie médiatique de juin 2014, sur la question de savoir que sait-il de tentative d’assassinat du capitaine Dadis par Toumba, car selon les informations, c’est lui-même Sékouba Konaté qui en serait le principal commanditaire. En réponse, c’est un général étonné mais point surpris qui a réagi en ces termes : « Demandez à Toumba de vous dire celui qui lui a mandaté de tirer sur Dadis. »
Il vous souviendra aussi que dès la prise de fonction de Sékouba pour assurer la seconde transition, Toumba lui avait demandé de le gracié. Bizarre non !
EL TIGRE ET SES AMIS DE BOULBINET
Un ami dont je tairais le nom pour sa sécurité personnelle à Conakry m’avait dit un jour en voyant passé notre Général d’opérette toutes sirènes hurlantes « Tu vois Baldé, le drame de notre pays c’est que maintenant c’est la racaille des bas-fonds de BOULBINET qui assure la transition en Guinée. » Ce qui se vérifie aujourd’hui.
Notre Général d’opérette disait à qui voulait l’entendre qu’en éliminant Dadis, il avait réussi le coup de sa vie et que commencer petit ne signifierait rien à ses yeux. Ses amis d’enfance il ne les a pas oubliés. Il les a tous placés à des postes juteux où tous se sont enrichis sur le dos des guinéens. Il a du mal donc à comprendre que ceux-là se la coulent douce à KALOUM et que lui soit condamné à une errance permanente. Mais ce qu’il n’accepte pas surtout c’est de voir ses amis s’acoquiner avec celui qui est la cause de tous ses malheurs.
Sa dernière sortie accusant ses amis d’enfance de complicité dans les massacres et viols au stade du 28 septembre 2009 sont extrêmement graves. S’il l’a dit c’est que très probablement il doit détenir des preuves de ce qu’il affirme.
À mon humble avis, ses amis ne doivent pas se contenter de simple déclaration sur la toile pour se blanchir. Pour se dédouaner, ils doivent porter plainte contre leur ami devant une juridiction compétente pour diffamation, et accusation mensongère portant atteinte à leur honneur et exiger que toute la lumière soit faite dans cette affaire pour que l’impunité cesse d’être enfin la règle dans ce pays. Faute d’une telle action je parie qu’ils seront tôt ou tard appelés à la barre. Ce n’est qu’une question de temps.
BAIDI ARIBOT, FODE ISTO KEIRA, et KPC les amis d’enfance de EL TIGRE de Boulbinet doivent savoir que désormais entre eux et leur ami il y a toute la dimension des crimes contre l’humanité suite aux abominables massacres qui les sépare. Et ce n’est pas rien.
TIBOU KAMARA L’ENFANT TERRIBLE DE DINGUIRAYE PAR DES MANIGANCES DONT IL EST SEUL A DETENIR LES SECRETS EST PROPULSE PAR DADIS AU POSTE DE MINISTRE EN CHARGE DE LA COMMUNICATION AU PRES DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ET DU MINISTERE DE LA DEFENSE DEVENANT DU COUP L’EMINENCE GRISE DU CNDD.
Dans la guéguerre que se sont livrés la bande des trois pour le contrôle de la Guinée, un autre personnage haut en couleur est toujours passé à travers les mailles des filets des enquêteurs des massacres et viols du 28 septembre 2009. Il s’agit de celui que ses admirateurs appellent affectueusement « l’enfant terrible de Dinguiraye » répondant au nom de TIBOU KAMARA.
Avant l’irruption du CNDD sur la scène politique, Il occupait de très hautes fonctions dans l’État fictif et prédateur du système Conté. Il connut alors une très brève traversée du désert faisant même une brève apparition dans le DADISHOW animé par un autre enfant terrible, celui de Koulé patron du CNDD qui le somme de s’expliquer sur le détournement de l’argent destiné à l’organisation du cinquantenaire de l’indépendance.
Il s’en tire avec l’un des postes les plus stratégiques de l’époque : MINISTRE CHARGE DE LA COMMUNICATION AUPRES DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ET DU MINISTERE DE LA DEFENSE. Avouons que l’homme occupe l’un des postes les plus stratégiques de cette association de malfaiteurs. C’est leur EMINENCE GRISE.
Il réussit sa mission avec brio jamais égalé au point que ses deux bosses se retrouvent empêtrés dans une situation dont ils ont tous les deux du mal à s’extirper.
• L’enfant terrible de Koulé s’en tire avec deux balles dans la tête et une convalescence à Ouaga qui s’est mué en un exile forcé qui est devenu un BANISSEMENT qui ne dit pas son nom. Et pour couronner le tout il est inculpé de crimes contre l’humanité. Dignement il accepte sa responsabilité en tant que N°1 du CNDD. Il est responsable mais pas coupable dit-il. Il est déterminé à rentrer au pays pour s’expliquer. Mais on l’en empêche par tous les moyens. Pourquoi ? Tout se passe comme si l’homme a été banni de son pays comme cela se faisait du temps de la colonisation.
• El Tigre de Boulbinet, après de bons et loyaux services se retrouve Patron d’un poste fictif à l’UA : PATRON D’UNE FORCE AFRICAINE EN ATTENTE qui n’est en réalité qu’un exile déguisé. Il se rend compte qu’il a été à son tour roulé dans la farine par celui qui lui doit d’être là où il trône actuellement. L’enfant terrible de Dinguiraye leur conseiller un temps maintenu à Kaloum contre son gré et celui de son patron El tigre sera exfiltré par un commando de ce dernier. Il est à son tour exilé. Il l’accepte parce convaincu que ça ne durera. Il est sûr qu’Alpha Condé finira par tomber dans le piège de son mentor. Mais c’était très mal connaitre ce dernier qui est lui-même un spécialiste de guet-apens.
Commence alors une vie de PACHA entre ADDIS, Washington, et Paris loin des maquis de Kaloum. Mais l’exil commence à être très long et l’argent volé tarissant, ils réalisent que leur piège n’a pas fonctionné. Et pour cause Alpha Condé a procédé au démantèlement de tous leurs réseaux.
Il reprend alors sa plume et commence à flinguer le système mis en place par leur successeur à Sékoutouréyah. Il nous apprend qu’en réalité en 2010, Alpha Condé a été élu sur un coup de théâtre sanglant mais il omet volontairement de rajouter que c’est lui et El tigre qui en étaient les principaux acteurs.
Les alibis en béton de son mentor s’effritant, il sent l’étau se resserrer autour de lui, il se fourvoie de plus en plus dans ces sorties médiatiques.
Dans une interview accordée à la Nouvelle de Guinée, il déclarait : « Que si le Président Dadis avait écouté les conseils de Tibou Camara, il ne se serait pas là où il est aujourd’hui. Il était entouré de démagogues, de gens qui ne se préoccupaient que de leurs propres intérêts. Ce sont ces gens-là qui l’ont induit en erreur. »
Plus loin il ajoute : « Moi, c’est grâce aux conseils de Tibou, sa vision, son sens de la réalité que je suis parvenu à m’en sortir, la tête haute. » Et il conclue en ces termes : « Si j’étais à Conakry, cela (les massacres et viols) ne serait jamais arrivé. » Mais son absence sur le théâtre des opérations l’exonère-t-il de sa part de responsabilité ? On peut tout planifier et se barrer. C’est probablement ce qui s’est passé. D’ailleurs, dans le rapport de l’ONU, notre fameux Général appartient au groupe de ceux dont la RESPONSABILITE est à établir.
Alors question à Tibou qui est toujours prompt à révéler les secrets d’État : quels conseils a-t-il donné aux deux frères d’armes qui se vouent une haine féroce ? Mais le coup ko est passé par là. Par des pirouettes dont il est le seul à détenir les secrets, il est le tout nouveau Ministre Conseiller personnel de M. Alpha Condé celui qu’il vouait aux gémonies il y a peu de temps.
Il y a très probablement un pacte secret entre le trio diabolique SEKOUBA KONATE, ALPHA CONDE, ET TIBOU KAMARA que nous saurons tôt ou tard. Qui protège qui ?
Pour qui Tibou roule-t-il ? Tibou Kamara se croit plus futé que tout le monde. En réalité l’homme est un frivole impénitent, sans scrupules prêt à toutes les bassesses et toutes les ignominies pourvu qu’il se persuade qu’il y trouvera son compte.
Dr. ABDOUL BALDE, (France)
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