Le combat déclenché par le Collectif contre l’impunité en Guinée relatif aux exactions infligées à la population civile guinéenne et les pillages de biens publics généralisés, entre dans sa phase opérationnelle. Après plusieurs démarches administratives et préparatifs de manifestations devant les maisons situées en France de certains bras armés du président Alpha Condé, qui seront suivis de poursuites judicaires, il est désormais question de s’attaquer à leurs biens mobiliers et immobiliers situés en France et ailleurs. C’est dans ce cadre que monsieur Makanera Ibrahima Sory, président du Collectif contre l’impunité en Guinée et deux autres membres du bureau du Collectif ont été reçus par la responsable du programme « flux financiers illicites » de la redoutable ONG (SHERPA) le mercredi 29 octobre 2019 au 94 rue Saint-Lazare 75009 Paris, de 15h à 15h47 minutes. Selon nos informations, quatre dossiers ont déjà été déposés et d’autres sont en cours de finalisation pour être déposés dans les prochaines semaines. L’ ONG SHERPA est connue entre autres, pour le faite d’avoir obtenu en France, la saisie des biens du fils du président de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Pour le président du Collectif contre l’impunité en Guinée, la principale raison des exactions infligées aux Guinéens, réside dans la volonté de certains dirigeants de se maintenir au pouvoir afin de continuer à piller les ressources publiques pour les envoyer en France ou dans d’autres pays. De ce fait, la lutte contre les détournements de biens publics est un outil très efficace de lutter contre les exactions infligées au peuple martyr de Guinée.
Selon, nos informations, une déclaration de manifestation est déjà envoyée à la préfecture de la Sarthe dont dépend la ville de MANS où réside la famille de Malick Sankhon. Cette manifestation est prévue pour le samedi 9 novembre 2019 de 14h à 17h. Un communiqué sera publié à cet effet.
S’agissant des rumeurs selon lesquelles les membres du Collectif veulent s’attaquer aux biens et familles de certains dirigeants, le président du Collectif soutient qu’il s’agit de fausses rumeurs volontairement entretenues, signe de panique de ceux qui se reprochent de quelque chose. Il affirme que le Collectif ne prône et n’a jamais prôné ni menace, encore moins la violence sur les biens et familles de ceux qu’il qualifie de criminels et pillards. La voie légale reste sa seule arme selon le président du Collectif contre l’impunité en Guinée car, la France est un État de Droit où la justice existe pour tous, contrairement à la Guinée où règne la loi du plus fort dit-il.
Affaire à suivre.
Mamadou Saliou Diallo, le reporter du « guepard.net ».
Un combat noble contre les responsables de la misere de notre pays.. Mohamed Diane Malick sanhkon Baidy Aribot Amadou Damaro Camara kassory Fofana general Mathurin Bangoura general Bourema Conde etcc ils sont riches la population guineenne est pauvre.
Un combat noble contre les responsables de la misere de notre pays.. Mohamed Diane Malick sanhkon Baidy Aribot Amadou Damaro Camara kassory Fofana general Mathurin Bangoura general Bourema Conde etcc ils sont riches la population guineenne est pauvre.