Je ne connaissais pas personnellement votre défunt père. Mais à Abidjan, alors étudiant débutant, j’ai souvent entendu parler de lui par d’autres étudiants à qui il avait rendu un service, facilité l’obtention d’une bourse, aidé à avoir un document administratif, et parfois à avoir un travail. Je n’en étais pas. Mais cela me rassurait de savoir qu’il y avait un Guinéen comme lui à qui moi aussi, en cas de besoin, je peux solliciter son aide. Ce qui me rassurait encore plus, c’est la certitude que j’avais qu’il ne demanderait ni mon origine familiale, ni mon extraction sociale, pour m’apporter l’assistance que je pourrais être amené à lui demander. Il l’avait déjà fait pour d’autres.
Madame !
Je ne connaissais pas personnellement votre défunt père. Mais à Abidjan, alors étudiant débutant, j’ai souvent entendu parler de lui par d’autres étudiants à qui il avait rendu un service, facilité l’obtention d’une bourse, aidé à avoir un document administratif, et parfois à avoir un travail. Je n’en étais pas. Mais cela me rassurait de savoir qu’il y avait un Guinéen comme lui à qui moi aussi, en cas de besoin, je peux solliciter son aide. Ce qui me rassurait encore plus, c’est la certitude que j’avais qu’il ne demanderait ni mon origine familiale, ni mon extraction sociale, pour m’apporter l’assistance que je pourrais être amené à lui demander. Il l’avait déjà fait pour d’autres.