La fin légale du deuxième mandat, constitutionnellement non renouvelable de Monsieur Alpha CONDÉ arrive, inexorablement. Mais il ne souhaite pas respecter les dispositions constitutionnelles qui lui ont pourtant permis d’occuper la fonction présidentielle, alors qu’il n’en remplissait pas les conditions de scrutin légalement requises. Lui et son groupe ont donc entrepris de faire sauter tous les verrous constitutionnels faisant obstacle à leur volonté de conserver à vie, le pouvoir à l’intérieur de la même OLIGARCHIE qui tient et SACCAGE le pays depuis soixante ans, sans discontinuité notable.
« Élu » dans des conditions intolérables ailleurs en Afrique, qu’en Guinée, Monsieur Alpha CONDÉ s’inscrit donc dans une démarche devenue habituelle dans nos contrées subsahariennes, à savoir : falsifier, ou parfois supprimer une constitution limitant la durée et le nombre de mandats, pour la remplacer par une autre, plus favorable à un nombre illimité de mandat. Pour cela, tout est bon à entreprendre.
De ce fait, l’ordre Constitutionnel normal est mis à mal, et finalement aboli, en Guinée(Conakry) depuis plus d’un an.
La première étape importante de la DESTRUCTION de l’ordre constitutionnel par Monsieur Alpha Condé pour son intérêt personnel politicien, c’est le PUTSCH exécuté, il n’y a pas si longtemps contre le Président légal et légitime de la Cour constitutionnelle, Monsieur Kéléfa SALL aujourd’hui décédé. Pour d’éventuels lecteurs et pour comprendre ce que j’appelle ici à juste raison, un PUTSCH. Imaginez un instant, qu’en France, Monsieur MACRON fasse destituer Monsieur Laurent FABIUS président de la Cour Constitutionnelle, parce que, ce dernier n’est pas favorable à la prolongation anticonstitutionnelle de son mandat, ou encore parce qu’il s’oppose à un troisième mandat, du fait que la Constitution n’en prévoit que deux, successifs ou non.
La deuxième étape prévisible de la DESTRUCTION délibérée de l’ordre constitutionnel normal et qui est arrivée, c’est le refus par le président d’organiser les élections législatives dans les délais constitutionnellement prévus. Le mandat que les députés ont reçu des Citoyens est donc échu depuis longtemps. Pourtant, aucun évènement majeur particulier ne l’a empêché de respecter les délais constitutionnels. Et ce n’est pas la première fois qu’il piétine les dispositions constitutionnelles. La seule élection législative organisée sous le mandat de Monsieur Alpha Condé, l’a été sous la pression populaire et après l’assassinat de plus d’une centaine de Citoyens innocents dont le seul crime était d’avoir exigé l’élection législative comme prévu par la constitution.
Soyons clairs. A la date d’aujourd’hui, il n’y a pas de députés élus, ceux et celles qui prétendent l’être, n’ont plus aucun mandat du peuple guinéen. Ils sont là par la volonté personnelle et privée de Monsieur Alpha Condé.
A vrai dire, la Guinée est dans une situation singulière : La Cour constitutionnelle est un fantôme au service exclusif du président qui distribue à ses membres, diverses prébendes. Certains procureurs comme Monsieur Sidy Souleymane N’DIAYE, sont devenus des stakhanovistes de la fourniture d’habillage « légal » à des enlèvements politiques de type criminel.
L’Assemblée Nationale, ou plus exactement ce qui en tient lieu n’est plus composé que de personnes non élues, mais maintenues par Alpha Condé. Leur mandat est échu depuis bien longtemps. L’ordre Constitutionnel normal est donc bien aboli, détruit volontairement par celui qui en principe, a l’obligation de le préserver.
Sur le plan sociopolitique, la Guinée n’a jamais été si divisée. A chaque manifestation politique légale sur un plan constitutionnel, la police reçoit l’ordre de tirer à balles réelles sur des manifestants pacifiques. Et c’est toujours le même groupe ethnique qui semble viser. La probabilité que notre pays disparaisse comme entité socio-historique constituée, risque très rapidement de devenir une réalité, si Monsieur Alpha Condé et ses clans ne sont pas chassés du pouvoir à très brève échéance.
Nous vivons donc dans un état d’oppression dont les dirigeants n’ont ni légalité, ni légitimité. Leur seule légitimité, ce sont les armes dont leurs frères, enfants, amis, et parents qui peuplent les armées et les autres services de sécurité, notamment à Conakry, sont équipés.
Alors que doit faire le F.N.D.C. à Conakry ?
1°. Marcher directement sur la prison à Coronthin, pour libérer les responsables politiques arbitrairement enlevés et séquestrés.
2°. Revenir à l’OBJECTIF unique et essentiel : Chasser Alpha Condé du pouvoir, le mettre lui et ses clans, en état d’arrestation pour les livrer ensuite aux tribunaux de notre pays pour qu’ils rendent compte.
C’est la condition nécessaire pour rétablir l’ordre constitutionnel qu’ils ont aboli. Et c’est nous PATRIOTES, qui avons cette MISSION. Il n’y a plus d’État de Droit, ni légalité, ni administration. Quelques Pilleurs-tueurs ne feront jamais un État.
L’insurrection contre un oppresseur, quel qu’il soit, est DEVOIR naturel. Je prône une INSURRECTION généralisée contre la TYRANNIE d’Alpha CONDÉ. Le F.N.D.C. se trompe en voulant se conformer à une « légalité » inexistante. Il faut cesser de parler de 3ème mandat, ou d’élection. Le DEVOIR de sauver notre PATRIE de la décomposition, c’est de descendre sur SEKHOUTOUREYA, quel qu’en soit le prix, pour mettre la main sur Alpha CONDÉ. Tout le reste n’est que mauvaise plaisanterie.
Mamadou Billo SY SAVANÉ.
NB : Très prochainement, je viendrai expliquer comment Monsieur Alpha CONDÉ pousse les OLIGARQUES héritiers, à mettre la main sur notre pays, et contre nous.