J’étais hier à Deuil-la Barre pour répondre à l’appel du collectif guinéen contre l’impunité.
Pourquoi ai-je accepté de faire le chemin Lille-Paris ?
Comme vous le savez, chers compatriotes, la corruption est comme un cancer, et le détournement des deniers public en est une de ses métastases.
Et puisqu’il s’agit de la corruption, cette pathologie cancéreuse, entrave aujourd’hui le développement économique et social de notre pays. Elle fait régner l’arbitraire et l’injustice sociale préjudiciable au plus pauvre des Guinéens.
Aujourd’hui notre pays est au bord du précipice.
Je lance un appel à tous les patriotes guinéens, à rejoindre les rangs du collectif guinéen contre l’impunité ; il en va de la survie de notre pays.
Pour ce faire, je propose qu’il y ait un sursaut à l’échelle mondiale. Pout traiter ce phénomène si tentaculaire, resserrons les mailles du filet. Ainsi, il est demandé à tous les compatriotes de constituer des antennes du collectif à l’image du FNDC dans tous les pays, et dans toutes les villes.
Je lance un appel également au FNDC et à tous les leaders de l’opposition (BAG, UFR, UFDG, PEDN, BL, PADES, le Parti des écologistes de Guinée de Mme Dioubaté, le MODEL…) pour ne citer que ceux là, ainsi qu’à leurs militants : soutenez sans ambigüité et mobilisez-vous pour épauler le collectif dans cette lutte que je qualifierais de « supra politique ». Chers leaders, la lutte du collectif est en partie dans votre intérêt, car nous luttons pour le respect des lois de notre République, l’instauration de la Démocratie et la Justice sociale.
Je lance par ailleurs un appel à nos compatriotes rester au pays pour apporter leurs pierres à cet édifice en dénonçant et en s’opposant à tout acte d’intimidation et de chantage à l’égard des militants du collectif, ainsi que leurs proches restés au pays ou à l’étranger.
Que ceux qui menacent, intimident, insultent quotidiennement les membres du collectifs, sachent qu’ils ont à faire à un hydre idéologique ; quand vous couperez une tête une autre rejaillira : nous ne renoncerons jamais à dénoncer toute forme d’injustice orientée vers le peuple guinéen ! La lutte du collectif ne vise ni une ethnie, ni une région, encore moins un groupe religieux.
Notre combat est celui de la lutte contre l’impunité et particulièrement cette classe mafieuse qui pille sans vergogne les deniers publics !
Pour terminer, moi aussi, JE SUIS MAKANERA Ibrahima Sory.
Une manifestations devant la Residence hotel a Paris de l’ancien premier ministre Lansana kouyate.