La situation reste extrêmement tendue à N’Zérékoré ce lundi 23 mars 2020. Selon notre contact actuellement barricadé dans la ville même de N’Zérékoré, les violences qui ont émaillé les élections du 22 mars 2020 auraient fait au moins 11 morts à N’Zérékoré. Cette violence interethnique opposerait les soutiens du pouvoir (malinkés et Koniankés) d’une part, et les soutiens du FNDC (les Guerzés) d’autre part. Selon notre source, c’est monsieur Amadou Damaro Camara qui serait derrière cette tension ethnique qu’il exacerbe par le biais de certaines personnes bien identifiées de son ethnie (Konia). Notre informateur soutient que ce problème est très loin de connaitre son épilogue malgré l’apparente accalmie observée dans la ville.
Pourtant, le nom de monsieur Amadou Mamaro Camara est également cité dans certains milieux officiels guinéens comme faisant partie d’un groupe qui répondra des assassinats des manifestants de l’opposition. Selon ces personnes, le groupe en question appelé « club Konia » est formé de Damaro Camara, du Colonel Bala Samoura et du colonel Ansoumane Bafoé Camara entre autres.
Tout laisse croire que les extrémistes ont réussi à opposer la population de N’zérékoré pour seul but de défendre leurs intérêts politiques et financiers au prix des vies des citoyens qui cohabitaient de façon pacifique.
Les autorités guinéennes doivent se préoccuper de ce problème avant qu’il ne dégénère totalement. La menace de guerre ethnique à peine voilée, proférée publiquement par Amadou Damaro Camara à Conakry, entouré de chauffeurs Koniankés est gravée dans toutes les mémoires. Alors, qu’attend le pouvoir ?
C’est vraiment triste, Que Dieu agir pour ma Guinée Natal précisément à N’zerekore!!!!!