Le 22 Mars dernier, le clan ethno-régional (Mohamed DIANÉ, Madifing DIANÉ, Mory DIANÉ, Damaro CAMARA…) a précipitamment organisé un double «scrutin» dont le résultat final était de toute façon fabriqué, il y a de cela plus d’un an. Alpha CONDÉ probablement malade, est sérieusement amoindri au plan de son aptitude à appréhender CORRECTEMENT une situation sociopolitique complexe. De ce fait, il a pu être contraint de signer des décrets, ordonnances, même des lois, et promulguer des textes dont il ne mesure plus tout à fait les dangers qu’ils portent. D’ailleurs, les a-t-il vraiment lus ? A la fin de sa vie et de son dernier mandat, Lansana CONTÉ était tenu dans le même type de laisse.
Que Monsieur Alpha Condé soit malade, n’a en soi rien anormal. L’adage populaire ne dit-il pas qu’une personne en bonne santé, est un « malade » en puissance. Ce qui est peu honorable d’un point de vue éthique, c’est d’exploiter à son profit au plan politique, la maladie de l’autre, fût-il Alpha Condé. Or c’est exactement ce que fait le clan ethno-régional(Mohamed DIANÉ, Mory DIANÉ, Madifing DIUANÉ, Damaro CAMARA, Bafoé CAMARA, « général » Namory TRAORÉ, Colonle Bala SAMOURA…) contre Monsieur Alpha affaibli par une, ou des pathologies longtemps dissimulées, maintenant visibles.
Alors, pourquoi les clans ethno-régionalistes maintenant bien identifiés, supposés être ses « amis », l’ont-ils contraint à installer dans notre pays d’abord un climat sociopolitique délétère, pour ensuite sortir un texte baptisé « constitution», et finalement le proclamer « adopté » lors d’une étrange comédie couplée avec des législatives ?
La captation précipitée de la réalité du pouvoir par les clans ethno-régionalistes (Mohamed DIANÉ, Mory DIANÉ, Madifing DIANÉ, général Namory TRAORÉ, Damaro CAMARA, Bafoé CAMARA, Albert Damantang CAMARA, Fabou CAMARA….) vise un objectif principal lequel, pour être atteint, exige un certain nombre de conditions.
Il ne faut pas se tromper. Leur objectif principal, n’est pas de capter le pouvoir pour le pouvoir, mais de CONSERVER durablement dans leur milieu, les IMMENSES FORTUNES pillée aux dépens du pays, de 2011 àla date d’aujourd’hui. Or c’est précisément de ces ressources pillées dont le pays a besoin pour construire un minimum d’infrastructure ( pistes rurales, dispensaires, fournitures d’eau potable…). Sans vouloir en faire une présentation exhaustive, elle est constituée des biens fonciers, immobiliers, des centaines de millions de dollars Us dans des banques étrangères. Certains parlent de 800 millions à un milliard d’euros pour les clans de Damaro et Mohamed DIANÉ. Des immeubles de bureau à DAKAR, ABIDJAN, BAMAKO auxquels il faut ajouter des résidences achetées au MAROC, aux U.S.A., et parfois en EUROPE (FRANCE et BELGIQUE) sont la partie visible du pillage. Cela est si vrai que Monsieur Mohamed DIANÉ, pour aller à KANKAN, sa ville natale, se rend d’abord à BAMAKO par avion, pour ensuite revenir chez lui par une suite de 4X4 luxueuses, la route étant bitumée du côté malien jusqu’à la frontière guinéenne, est plus praticable.
Les biens d’exploitation susceptibles de fournir des recettes extérieures, c’est-à-dire les gisements miniers du pays et la logistique nécessaire à leur extraction, ensuite à l’exportation, font partie de leurs captations. Mory DIANÉ en a le monopole. Nous sommes là, au cœur du problème. Pour que toutes ces captations restent définitivement dans leur camp, il leur faut nécessairement rester au pouvoir, aussi longtemps qu’ils le peuvent, et par tous les moyens, sans exclusive. D’où cette fiction de double scrutin « législatif » et « référendaire », et les massacres de masse récemment commis contre les GUERZÉ et apparentés. S’emparer clandestinement de la réalité du pouvoir comme c’est le cas actuellement à Conakry, est une chose. Mais le dire, ou le proclamer officiellement, c’en est un autre quasi-impossible à faire. C’est précisément là, où ils ont besoin de se refugier derrière la double comédie du 22 Mars qu’ils ont baptisée « élections» couplées.
Leur scénario déjà réglé est le suivant: une supposée « Assemblée nationale » dont la présidence est promise à Monsieur Maurice ZOGBELEMOU, ou à Oyé GUILAVOGUI, en tout cas à un ressortissant de la région de N’ZÉRÉKORÉ, comme lot de consolation, après le tout récent GÉNOCIDE dont ils ont été les victimes innocentes. Le paradoxe est que dans le même temps, les autres ressortissants de la Guinée Forestière qui n’ont pas digéré les HUMILIATIONS et génocide, par exemple le colonel PIVI, les petits fonctionnaires et militaires, sont pourchassés, arrêtés et séquestrés sans raison. Dans tous les cas, des promesses alléchantes sont faites à certains ressortissants de la Guinée forestière, réputés indifférents au sort réservé aux populations autochtones de cette région.
Ainsi, une fois Alpha CONDÉ CHASSÉ ou débarqué par « amis», par quelle que manière que ce soit, le pouvoir reste dans leurs mains. Ils ont leur « constitution » qui fixe le mode de transmission du pouvoir. Leur président de leur « Assemblée nationale », leur C.E.N.I. Et leur Conseil dit constitutionnel, et leurs milices armées dirigées par leur « général» Namory TRAORÉ, et leur colonel Bala SAMOURA assurent la « sécurité » de leur « élection » présidentielle. Leur président, Mohamed DIANÉ, ou celui qu’ils auront choisi à l’intérieur de leur groupe éthno-régionaliste est alors proclamé. Puisque leur « constitution » a supprimé la notion de CRIME ÉCONOMIQUE, ils resteront propriétaires à titre privé de la vie économique de notre pays. RÉSULTAT: deux GUINÉE inévitablement s’affrontent. La Guinée en apparence « légale », celle de l’oligarchie ethno-régionaliste en face de la Guinée réelle et LÉGITIME. Voilà le chaos dans lequel inexorablement, Alpha CONDÉ veut plonger notre pays, si des PATRIOTES déterminés hésitent à mettre la main sur lui tout de suite.
On ne peut pas parler de cynisme dans le cas présent. Il se peut que, les clans ethno-régionalistes, individuellement pris, soient des personnes agréables. Mais la nécessité pour eux de CONSERVER durablement les IMMENSES captations en tout genre, et de les transmettre à l’intérieur de leur cercle oligarchique, balaie toute autre considération. Une CAPTATION s’apparente à un vol pur et simple. Or les voleurs d’un bien mobilier, immobilier d’une telle ampleur, ne peut avoir une légitimité dans les mains du capteur qu’au bout d’un temps long, ou relativement long. Et seule la détention du pouvoir pour une longue durée peut « blanchir » un brigand, et rendre légitime dans ses mains ce qu’il a volé.
Nous y sommes. Les laisser arrêter, embastiller, et parfois TUER nos enfants, amis, parents, ne nous grandit pas. Tous les jours, ceux qui ordonnent les tueries, les enlèvements et séquestrations se promènent dans les rues de notre pays. Ils sont bien identifiés, ainsi que les exécutants des basses œuvres. L’auto-défense active est un DEVOIR en face d’un pouvoir dépourvu de base légale et de légitimité.
L’armee guineenne doit prendre le pouvoir c’est la solution pour sauve notre nation.