L’ex-président de la C.E.N.I.(Commission Électorale Nationale Indépendante), aujourd’hui décédé, est mort du Covit-19, il y a à peine deux semaines, nous a-t-on dit. Certes le Covid-19 sévit en Guinée, durement. Tout le monde peut en être la victime.
Toutefois, la mort de Monsieur Salifou Kébé, trop tardivement conduit à l’hôpital alors que son épouse voulait l’y amener plus tôt, dès le tout début de sa maladie dont il avait lui-même informé Monsieur Alpha Condé, pose quelques questions.
Salifou KÉBÉ n’était pas insoupçonnable au plan de la probité face aux dollars et euros que le « elhadj professeur président» distribuait et distribue encore sans compter, à l’approche de chaque élection. L’ex-président décédé de la C.E.N.I. était d’une veulerie, d’une cupidité hors du commun. Ce n’était un secret pour personne, surtout pas pour ses collègues de la CENI. Il faut le dire, la mort ne fait de personne, un SAINT, ni ne dédouane des forfaitures commises. Prétendre le contraire, est une répugnante hypocrisie. Peut-être, avait-il quelque qualité? S’il en avait, alors elle était si cachée, si enfouie que face à l’intérêt général, il n’a pas pu l’extérioriser.
Pour autant, fallait-il le « TUER » comme Monsieur Alpha Condé vient de le faire ? Je parle de « TUER ». Je m’en explique:
Quelques jours avant le double « scrutin », Alpha Condé avait lui-même remis ou fait remettre une très importante somme d’argent à Monsieur Kébé, afin que lui et ses collègues de la C.E.N.I. proclament comme résultat de son scrutin, les chiffres pré-fabriqués une année plus tôt. Or il semble bien que les collègues de Monsieur Kébé qui venait tout juste d’acheter au comptant une luxueuse résidence au bord de la mer à Conakry pour la somme de un milliard cinq cents millionsde francs guinéens, n’ont jamais vu la couleur de la douteuse générosité du « professeur » président elhadj. Puisque certains CONSEILLERS de la C.E.N.I., hostiles aux conditions du double scrutin, avaient donné leur démission des organes en charge de ces opérations électorales téléguidées, Monsieur Alpha Condé voit aussitôt dans cet événement pourtant autonome, la conséquence directe du détournement opéré par Monsieur Kébé. D’où sa colère. D’après des informations précises et indiscutables, Alpha Condé serait rentré dans une colère furieuse contre Salifou Kébé. Il l’aurait appelé lui-même, le traitant de tous les noms d’oiseaux, tout en lui promettant de s’occuper de lui après le scrutin. KÉBÉ n’aurait pas donné la « part» des autres selon notre fameux président. Ce qui justifierait leur démission.
Juste après le scrutin plus que controversé, Monsieur Kébé se sentant inhabituellement fatigué et fiévreux, appelle le président Alpha Condé pour l’informer qu’il a attrapé le Covid-19. Sur le champ, le président ordonne à Kébé de ne pas sa maison, ni d’en informer qui que ce soit, et encore moins la presse; et que lui Alpha Condé lui enverrait tout de suite des médecins pour le soigner dans sa maison. Il n’en a rien été. Alpha Condé n’a jamais envoyé aucun médecin à Salifou KÉBÉ. Plusieurs jours passent sans même que le président s’enquiert de l’état de santé de son malade. Voyant l’état de santé de son mari s’aggraver dangereusement, sans médecin en vue comme promis, Madame KÉBÉ décida alors de conduire son époux à l’hôpital, malheureusement tard, trop tard. L’inévitable se produisit. Salifou KÉBÉ était déjà mort, non pas de la maladie, mais de l’interdiction faite par Monsieur Alpha Condé d’aller à l’hôpital, et d’en parler à qui que ce soit. D’où les questions suivantes :
1°.Pourquoi Alpha Condé a-t-il formellement interdit à Salifou KÉBÉ de se faire soigner, sans jamais lui envoyer des médecins ?
2°. Il a été interdit à l’épouse de Monsieur KÉBÉ d’expliquer à la presse ce qui s’est passé. Pourquoi ?
3°. Était-il indispensable à Alpha Condé de provoquer délibérément la mort pourtant évitable de Monsieur KÉBÉ ? Certes, il était lui aussi mortel. Mais tout laisse penser que si le président alpha Condé ne lui avait pas interdit de se soigner comme il en avait l’intention, KÉBÉ serait vraisemblablement guéri, puisque lui-même avait identifié la nature de sa maladie qui commençait tout jus
Il y a un non- « mystère » dans le décès brutal de Monsieur Salifou KÉBÉ. Alpha Condé en a l’explication. Le pays devrait le contraindre à s’en expliquer. En un certain sens, Monsieur Kèlèfa SALL est mort à peu près de la même façon. Par manque de soins médicaux imposés, par les harcèlements, les persécutions dont il était la victime impuissante de la part du pouvoir d’Alpha Condé, il a été « TUÉ ».
NB: Ni Alpha Condé, ni ses amis ne peuvent me contredire sur ces éclaircissements que j’ai apportés sur leurs gesticulations criminelles. Toutefois, s’ils en ont, je serai heureux qu’ils me confondent publiquement, comme moi j’ai rendu publique leurs actions criminelles.
La chronologie des faits comme vous la présentez concorde en symétrie et confirme en tous points le témoigage de sa belle belle-famille.
Paix à l’âme du défunt, victime de sa grande naïveté politique.
Je ne veux pas mettre en difficulté certains proches de feu Salifou KÉBÉ. J’en sais beaucoup plus que je n’ai livré ici.
Chacun sait qu’en Guinée, le président a droit de vie et de mort sur les citoyens. L’administration, plus précisément les magistrats, les gendarmes, et la police sont au service du président et de ses proche, mais contre la population. L’armée même pense qu’elle est l’armée non pas du pays, mais de la personne du président. RÉSULTAT: aucun militaire, notamment les généraux et colonels n’ont jamais pris fait et cause pour les Citoyens opprimés. Ils se sont toujours comportés contre leurs compatriotes, comme des occupants étrangers.
Mes respects, Mr SY
J’avoue que le décès de Mr KEBE est moins sidérant que la réaction qu’il a suscité chez certains membres de l’Opposition.
« On » présente ses condoléances à ses proches, alors que lui-même, de son vivant, n’a exprimé aucun regret sur les assassinats et autres crimes à caractère génocidaire commis au sein de la population guinéenne; ne serait-ce que pour faire semblant.
L’humanisme devrait avoir ses limites là où commence la barbarie.
Absolument d’accord avec vous Monsieur BAH. J’ai été profondément agacé par ces flagorneries post-mortem. Tous les morts ne sont pas dignes d’être célébrés. Même mort, un salopard reste un salopard. La mort n’efface rien. Et personne n’est obligé de parler de quelqu’un qui est mort. Si on décide d’en parler, ce qui est toujours possible, alors il faut tout dire. Alors OUI, comme vous le dites si bien « l’humanisme devrait avoir ses limites, là où commence la barbarie ». Je ne peux pas dire ou laisser croire qu’un TUEUR était un SAINT parce qu’il est mort.
La chronologie des faits comme vous la présentez concorde en symétrie et confirme en tous points le témoigage de sa belle belle-famille.
Paix à l’âme du défunt, victime de sa grande naïveté politique.
Mon
cher Môryaka !
Je ne veux pas mettre en difficulté certains proches de feu Salifou KÉBÉ. J’en sais beaucoup plus que je n’ai livré ici.
Chacun sait qu’en Guinée, le président a droit de vie et de mort sur les citoyens. L’administration, plus précisément les magistrats, les gendarmes, et la police sont au service du président et de ses proche, mais contre la population. L’armée même pense qu’elle est l’armée non pas du pays, mais de la personne du président. RÉSULTAT: aucun militaire, notamment les généraux et colonels n’ont jamais pris fait et cause pour les Citoyens opprimés. Ils se sont toujours comportés contre leurs compatriotes, comme des occupants étrangers.
Mes respects, Mr SY
J’avoue que le décès de Mr KEBE est moins sidérant que la réaction qu’il a suscité chez certains membres de l’Opposition.
« On » présente ses condoléances à ses proches, alors que lui-même, de son vivant, n’a exprimé aucun regret sur les assassinats et autres crimes à caractère génocidaire commis au sein de la population guinéenne; ne serait-ce que pour faire semblant.
L’humanisme devrait avoir ses limites là où commence la barbarie.
Absolument d’accord avec vous Monsieur BAH. J’ai été profondément agacé par ces flagorneries post-mortem. Tous les morts ne sont pas dignes d’être célébrés. Même mort, un salopard reste un salopard. La mort n’efface rien. Et personne n’est obligé de parler de quelqu’un qui est mort. Si on décide d’en parler, ce qui est toujours possible, alors il faut tout dire. Alors OUI, comme vous le dites si bien « l’humanisme devrait avoir ses limites, là où commence la barbarie ». Je ne peux pas dire ou laisser croire qu’un TUEUR était un SAINT parce qu’il est mort.