On peut toujours se draper d’une certaine légitimité pour combattre un envahisseur étranger dans son pays, mais je ne suis pas convaincu que cette légitimité soit le principal motif de la prise du pouvoir par les militaires, au Mali, au Burkina Faso ou ailleurs.
Le Mali est connu pour avoir une « tradition » de coups d’Etat; le Burkina Faso semble parti pour s’inscrire dans la même lignée.
Il faut dire que des Etats faillis, principalement en Afrique, ont toujours offert aux hommes en uniforme , des occasions idéales pour fomenter des coups d’Etat, d’autant plus qu’ils n’ont cure des notions de légitimité ou de légalité.
Cela ne les empêche nullement de s’abriter derrière « la légitimité », pour mettre en place un régime de répression sous prétexte de lutter contre le terrorisme.
L’objection que vous opposez à un point de mon intervention, n’est pas contestable, ou très peu. Votre remarque est tout à fait recevable. Je suis d’accord avec vous, à cette petite réserve près.
D’abord sur les points d’accord: Il est exact que des militaires, en complicité indiscutable avec les pouvoirs qu’ils renversent par la suite, ont été et sont les acteurs principaux de la faillite de certains « États » africains. EXEMPLES: en Guinée(CONAKRY), le « lieutenant-colonel »Mamady DOUMBOUYA et ses autres amis membres du CNRD, ont réprimé de façon sanglante, les manifestants hostiles au troisième mandat illégal de Monsieur Alpha Condé. Sur le plan économique, le « lieutenant-colonel » Mamady DOPUMBOUYA, les colonels Amara CAMARA, Bala SAMOURA….n’étaient pas des manchots en matière de détournement et de divers trafics. Ils ont donc puissamment contribué à la faillite de notre pays. Et Mamady DOUMBOUYA et sa bande ont le toupet de nous dire qu’ils veulent « refonder » l’état.
Ma petite réserve: Ce que j’ai dit au sujet des militaires guinéens, est bien évidemment valable pour ceux du Mali et du BRUKINA. Je ne les dédouane pas du tout, loin s’en faut. Toutefois pour ces deux pays, et compte tenu du contexte particulier qui est le leur, il me semble difficile que des militaires qui en principe défendent le pays, restent indifférents à la TERREUR djihadiste islamiste. C’est juste cette différence d’avec la Guinée que je voulais faire ressortir.
On peut toujours se draper d’une certaine légitimité pour combattre un envahisseur étranger dans son pays, mais je ne suis pas convaincu que cette légitimité soit le principal motif de la prise du pouvoir par les militaires, au Mali, au Burkina Faso ou ailleurs.
Le Mali est connu pour avoir une « tradition » de coups d’Etat; le Burkina Faso semble parti pour s’inscrire dans la même lignée.
Il faut dire que des Etats faillis, principalement en Afrique, ont toujours offert aux hommes en uniforme , des occasions idéales pour fomenter des coups d’Etat, d’autant plus qu’ils n’ont cure des notions de légitimité ou de légalité.
Cela ne les empêche nullement de s’abriter derrière « la légitimité », pour mettre en place un régime de répression sous prétexte de lutter contre le terrorisme.
Amicalement…
Monsieur BAH!!!
L’objection que vous opposez à un point de mon intervention, n’est pas contestable, ou très peu. Votre remarque est tout à fait recevable. Je suis d’accord avec vous, à cette petite réserve près.
D’abord sur les points d’accord: Il est exact que des militaires, en complicité indiscutable avec les pouvoirs qu’ils renversent par la suite, ont été et sont les acteurs principaux de la faillite de certains « États » africains. EXEMPLES: en Guinée(CONAKRY), le « lieutenant-colonel »Mamady DOUMBOUYA et ses autres amis membres du CNRD, ont réprimé de façon sanglante, les manifestants hostiles au troisième mandat illégal de Monsieur Alpha Condé. Sur le plan économique, le « lieutenant-colonel » Mamady DOPUMBOUYA, les colonels Amara CAMARA, Bala SAMOURA….n’étaient pas des manchots en matière de détournement et de divers trafics. Ils ont donc puissamment contribué à la faillite de notre pays. Et Mamady DOUMBOUYA et sa bande ont le toupet de nous dire qu’ils veulent « refonder » l’état.
Ma petite réserve: Ce que j’ai dit au sujet des militaires guinéens, est bien évidemment valable pour ceux du Mali et du BRUKINA. Je ne les dédouane pas du tout, loin s’en faut. Toutefois pour ces deux pays, et compte tenu du contexte particulier qui est le leur, il me semble difficile que des militaires qui en principe défendent le pays, restent indifférents à la TERREUR djihadiste islamiste. C’est juste cette différence d’avec la Guinée que je voulais faire ressortir.